Le 25 octobre 2025, l’esplanade de l’Amazone à Cotonou deviendra le théâtre d’un événement culturel sans précédent : AfriDance. Plus de 3 000 danseurs sont attendus pour une chorégraphie collective géante, dans le but d’inscrire le Bénin dans le Livre Guinness des records.
AfriDance ne se contente pas de faire danser. Il ambitionne de faire rayonner la culture béninoise et africaine dans le monde entier. À travers cette initiative, le Bénin s’inscrit dans une dynamique de valorisation de son patrimoine immatériel, tout en s’affirmant comme une terre d’accueil et de créativité.
Dans les prochains jours, les organisateurs dévoileront une vidéo officielle de la chorégraphie sur les plateformes numériques (TikTok, Facebook et le site d’AfriDance). Chaque participant, qu’il soit amateur ou professionnel, est invité à reproduire les pas et à envoyer sa vidéo pour espérer faire partie des milliers de danseurs qui illumineront Cotonou le jour J.
« Que vous soyez débutant ou danseur confirmé, votre place est parmi nous », a affirmé Ousmane Assan, président du comité d’organisation. Une inclusion totale, puisque l’événement est ouvert à toutes les générations, des enfants aux seniors.
Pour Carmélita Siwa, directrice artistique du projet, la danse transcende les barrières : « Ce 25 octobre, peu importe d’où vous venez, la danse sera notre point commun. » Elle insiste sur la dimension humaine et universelle du projet, tandis qu’Ousmane Assan voit en AfriDance « un message fort de paix, de cohésion et d’unité dans un monde fragmenté ».
William Codjo, directeur de l’Agence de développement des arts et de la culture (Adac), soutient pleinement le projet : « AfriDance incarne notre vision de promotion de la créativité et du patrimoine culturel. C’est aussi une formidable opportunité économique et touristique pour le Bénin. »
AfriDance lance un appel aux passionnés de danse, mais aussi aux institutions publiques et partenaires privés, pour soutenir cette célébration de la diversité culturelle. Le 25 octobre prochain, Cotonou battra au rythme de la danse africaine, unissant les cœurs et les corps autour d’un même mouvement.
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