À l’occasion d’une conférence ministérielle sous l’égide des Nations unies ce lundi à New York, la France entend mobiliser la communauté internationale autour d’une reconnaissance collective de l’État de Palestine. Une initiative qui s’inscrit dans la continuité de l’annonce du président Macron, attendue officiellement en septembre.
La France accélère ses efforts diplomatiques en faveur de la reconnaissance d’un État palestinien. Après l’annonce surprise d’Emmanuel Macron début juillet, affirmant que Paris reconnaîtrait la Palestine à la rentrée lors de l’Assemblée générale de l’ONU, le gouvernement français tente de rallier d’autres nations à cette initiative.
Ce lundi 28 juillet, une conférence ministérielle se tient à New York, sous l’égide des Nations unies, pour relancer le dialogue sur la solution à deux États. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, y portera un message clair : transformer la reconnaissance de la Palestine en une dynamique collective sur la scène internationale.
Dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche, le chef de la diplomatie française a rappelé le contexte d’urgence qui a motivé la décision présidentielle. Face à l’enlisement du conflit israélo-palestinien et à la détérioration des conditions humanitaires à Gaza et en Cisjordanie, Emmanuel Macron a choisi d’agir sans attendre la pleine réalisation des critères qu’il avait lui-même fixés auparavant.
« Il fallait envoyer un signal politique fort, au moment où les espoirs de paix s’amenuisent », a souligné Jean-Noël Barrot. La France estime que seule une reconnaissance large et coordonnée de l’État de Palestine pourrait redonner du souffle à une solution diplomatique durable et équitable au Proche-Orient.
Paris espère désormais que d’autres capitales européennes emboîteront le pas, à l’image de l’Espagne, de la Norvège ou de l’Irlande, qui ont récemment pris des positions similaires. À New York, la diplomatie française veut faire de ce momentum un levier pour refonder les bases d’une paix négociée, respectueuse des droits des deux peuples.
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