Après plus de trois mois derrière les barreaux, le journaliste centrafricain Landry Nguéma Ngokpélé, directeur de publication du Quotidien de Bangui, a recouvré la liberté provisoire ce lundi 11 août.
Interpellé le 8 mai dernier, il avait d’abord été inculpé pour « complicité de rébellion ». Début juillet, ces accusations avaient été requalifiées en délit de presse, ce qui, selon la législation en vigueur, aurait dû entraîner sa remise en liberté immédiate. Pourtant, celle-ci n’a été effective qu’hier.
L’Union des journalistes centrafricains a exprimé un « soulagement » face à cette issue, tout en dénonçant un « grave manquement » au respect du droit. L’organisation estime que la procédure judiciaire a été utilisée pour restreindre la liberté d’informer et alerte sur les risques que de telles pratiques font peser sur l’exercice du journalisme en Centrafrique.
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