À Abidjan, le procureur de la République, Oumar Braman Koné, a réagi dimanche soir aux polémiques entourant le décès d’Alain Christophe Traoré, plus connu sous le nom d’Alino Faso. L’influenceur burkinabè est décédé fin juillet alors qu’il était détenu à l’école de gendarmerie d’Abidjan, après son arrestation le 10 janvier 2025 pour « intelligence avec des agents d’un État étranger de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de la Côte d’Ivoire ».
Selon le procureur, l’emplacement de la détention visait avant tout à protéger l’intéressé : « Il n’était pas en maison d’arrêt pour des raisons de sécurité. Là où il se trouvait, il avait accès à la télévision, aux repas quotidiens, et bénéficiait d’un environnement plus sûr », a-t-il affirmé lors d’un débat télévisé.
Oumar Braman Koné soutient que la mort d’Alino Faso serait le résultat d’un suicide et réfute catégoriquement les allégations de mauvais traitements : « Il n’a pas été torturé. Certains évoquent des sévices à l’école de gendarmerie, mais cela ne repose sur aucun élément. L’enquête est claire sur ce point ».
La version officielle est toutefois contestée par les autorités burkinabè, qui mettent en doute l’hypothèse du suicide et réclament plus de transparence sur les circonstances exactes du décès.
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