Au Nigeria, un rapport de l’ONU révèle que les récentes frappes combinées de l’armée dans l’État de Zamfara ont fait plus de 100 morts parmi les membres d’un groupe criminel. Ces opérations militaires ont été menées ce week-end en réaction à une série d’attaques violentes perpétrées par ces gangs dans la région du nord-ouest du pays durant le mois de juillet.
L’assaut surprise, mené par les forces aériennes et terrestres, a ciblé la forêt de Makakkari, considérée comme le repaire principal de ces « bandits ». Ces groupes armés terrorisent les populations locales à travers enlèvements, vols de bétail et extorsion de fonds auprès des agriculteurs et artisans des zones rurales.
La multiplication des actes de banditisme a plongé la région dans l’insécurité. Vendredi dernier, une attaque à Bukkuyum a fait plusieurs otages et causé la mort de 13 membres des forces de sécurité.
Face à cette menace persistante, le gouvernement a renforcé sa présence militaire depuis 2015, tout en encourageant la création de milices d’auto-défense. Cependant, la violence continue de sévir : le soir même de l’opération, les bandits abattus planifiaient déjà une nouvelle attaque contre un village.
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