Le Rwanda a qualifié d’« inacceptables » les accusations du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme l’impliquant dans des tueries ayant coûté la vie à 319 civils en juillet dans l’est de la RDC. Selon l’ONU, le groupe armé M23, soutenu par des éléments des Forces de défense rwandaises, serait responsable de ces massacres dans le territoire de Rutshuru.
Dans un communiqué publié le 11 août, Kigali dénonce des affirmations « sans preuve » et « sensationnalistes » qui, selon lui, menacent les efforts de paix en cours. Les autorités rwandaises mettent aussi en doute la méthodologie de l’ONU.
Malgré la signature récente d’accords de cessez-le-feu et de paix entre Kinshasa, Kigali et le M23, les violences persistent dans l’est de la RDC, où le M23 contrôle encore plusieurs zones stratégiques.
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