À quelques jours de l’examen du projet de loi sur la déclaration de patrimoine à l’Assemblée nationale, l’opposition sénégalaise dénonce une disposition qui épargne le président de la République de toute obligation en fin de mandat.
Le texte, qui élargit la liste des responsables concernés magistrats, élus locaux, dirigeants d’entreprises publiques et abaisse le seuil de déclaration de 1 milliard à 500 millions de francs CFA, ne convainc pas certains leaders politiques.
Pour Doudou Wade, du Parti démocratique sénégalais, la transparence exige que le chef de l’État rende public son patrimoine au début et à la fin de son mandat. Du côté du Pastef, on rappelle que la Constitution impose uniquement une déclaration initiale auprès du Conseil constitutionnel, et que toute modification relève d’une révision constitutionnelle.
Le gouvernement annonce d’ailleurs qu’un tel amendement est prévu, dans le cadre d’un ensemble de quatre lois sur la transparence, examinées dès le 18 août par le Parlement.
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