Vingt-sept ans après l’arrêt de son unique champ pétrolier offshore, le Bénin s’apprête à reprendre l’exploitation du site de Sèmè, situé dans le bloc 1. Le projet est conduit par Akrake Petroleum, filiale du groupe singapourien Rex International Holding, qui a lancé une campagne de forage avec la plateforme Borr Gerd.
Le programme actuel prévoit trois nouveaux puits, dont deux destinés à la production et un à l’exploration. L’objectif : relancer la production dès fin 2025 avec un débit estimé à 4 000 barils par jour. Une unité de traitement et de stockage en mer doit également être installée.
L’État béninois détient 15 % des parts, contre 76 % pour Akrake Petroleum et 9 % pour la société locale Octogone Trading. Ce retour du Bénin parmi les producteurs d’or noir suscite toutefois des interrogations : absence de raffinerie nationale, dépendance à un opérateur étranger et retombées limitées sur les prix intérieurs.
En parallèle, Akrake envisage d’explorer le potentiel gazier du pays. Si les réserves se confirment, le Bénin pourrait jouer une nouvelle carte énergétique dans les prochaines années.
Cessez d’annoncer des chiffres de production irréalistes
Rex International Holding Limited OCTOGONE GROUPE
Veuillez cesser de publier des chiffres de production quotidiens gonflés dans le but de faire artificiellement grimper le cours de l’action Rex International sur le marché mondial du pétrole et du gaz.
Retour à la réalité : les données historiques issues du rapport EXCEED Energy, rédigé par un expert qualifié de Rex, montrent que le champ de Sèmè a atteint un pic de seulement 9 500 barils par jour en 1983 (chiffre ci-joint), avec un déclin constant depuis 1985. Pour un champ mature comme celui-ci, de tels chiffres sont techniquement invraisemblables. – Stig Lyngra
Nous avons déjà vu cela auparavant, dans le bloc 50 d’Oman, où une projection de 10 000 barils par jour s’est effondrée à seulement 1 700 barils par jour après une percée rapide de l’eau, endommageant de manière irréversible le réservoir. – Dan Brostrom, PETROCI
Ce récit (15 000 barils par jour) est donc trompeur et doit être corrigé immédiatement, car il donne une mauvaise image du Bénin et de ses autorités. – Jean Jacques Atchade, Suzanne AMELINA, Achille Adjenyia ADJENIYA, Hodéhou Achille Issifou Moussa Yari.
Même avec des puits multilatéraux avancés de type « fishbone », la production durable ne devrait pas dépasser 4 500 à 5 000 barils par jour et le plan actuel de puits verticaux (AK1, forage prévu le 4 août 2025) ne fera qu’augmenter les risques d’infiltration d’eau.
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