À quelques semaines de la rentrée, la décision d’augmenter les frais d’inscription à l’université publique Marien-Ngouabi de Brazzaville suscite la grogne des étudiants. Les montants doublent quasiment : de 10 500 à 21 000 francs CFA pour la licence, de 31 000 à 50 000 pour le master et de 50 000 à 100 000 pour le doctorat.
Réunis dans la cour de l’École normale supérieure, certains étudiants dénoncent une mesure « imposée sans concertation », dans un contexte marqué par le retard du versement des bourses et des conditions d’étude jugées précaires.
La direction, elle, justifie la réforme par un « regroupement » de frais déjà existants, liés notamment aux cartes d’étudiant et à la délivrance des diplômes. Mais sur le campus, beaucoup craignent que cette hausse n’accentue les difficultés sociales.
Les syndicats étudiants, pour l’instant silencieux, sont attendus sur ce dossier sensible. L’an passé, l’université avait déjà été paralysée par une grève des enseignants de plusieurs mois.
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