À moins de trois semaines du référendum constitutionnel prévu le 21 septembre en Guinée, l’opposition reste profondément divisée. Si le Bloc libéral de Faya Millimono encourage à voter « Non », les principales formations de l’opposition réunies au sein des Forces vives UFDG, RPG, UFR et FNDC appellent à boycotter le scrutin, dénonçant un processus qu’elles qualifient de « mascarade » visant selon elles à ouvrir la voie à une présidence à vie de Mamadi Doumbouya.
Exilé en Europe, Ibrahima Diallo, leader du FNDC, dénonce l’exclusion des Forces vives et considère le référendum comme « biaisé d’avance ». De son côté, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, assure que « le retour à l’ordre constitutionnel reste préférable à la situation d’exception » et invite l’opposition à proposer des alternatives concrètes.
Les Forces vives ont par ailleurs appelé à manifester le 5 septembre pour commémorer les quatre ans du coup d’État de 2021.
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