Au Liberia, la nouvelle direction de l’Agence de lutte contre la drogue a instauré un dépistage obligatoire pour tous ses agents, après un scandale ayant provoqué le limogeage de l’ancienne équipe dirigeante. Le commissaire adjoint de police Fitzgerald Biago, nommé patron par intérim, a lui-même effectué son test devant les caméras afin de donner l’exemple.
« Ceux qui mènent la guerre contre la drogue doivent être irréprochables », a-t-il déclaré. Cette décision répond aux inquiétudes exprimées par des ONG, dont Restoring Hope International, qui dénonçaient depuis des mois des liens présumés entre certains responsables et des trafiquants.
Le scandale le plus récent avait éclaté lorsqu’un cadre de l’agence a tenté d’obtenir la libération de sa fille arrêtée pour consommation de stupéfiants. Pour les acteurs de la société civile, cette opération de dépistage est essentielle pour restaurer la confiance, même si la précarité d’une partie du personnel composé de volontaires non rémunérés reste un facteur de vulnérabilité à la corruption.
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