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Le quitus fiscal n’est pas une arme politique : il est le miroir de la citoyenneté responsable

À l’approche des élections générales de 2026, la question du quitus fiscal s’invite au cœur du débat politique. Conformément à l’article 41 du Code électoral, tout candidat doit joindre ce document à son dossier, preuve qu’il est en règle vis-à-vis du fisc. Pour faciliter la procédure et garantir l’égalité de traitement, le gouvernement a introduit une demande en ligne, une réforme saluée pour sa modernité et sa transparence.

Mais le parti Les Démocrates y voit une manœuvre. Leur principale critique , la mention obligatoire de l’élection visée dans le formulaire de demande. Selon eux, cette identification ouvrirait la porte à des usages politiques. Une accusation qui soulève une question simple : comment distinguer les dizaines de milliers de demandes attendues si l’on ne précise pas qui est candidat ?

En réalité, l’indication de l’élection n’est pas une arme, mais un outil d’organisation. On estime que plus de 30 000 demandes pourraient affluer avant la date butoir du 14 septembre. Pour éviter les retards et prioriser les dossiers des candidats, l’identification est indispensable. C’est une mesure de rationalité, pas de contrôle politique.

Il faut aussi rappeler que le quitus fiscal n’est pas une faveur, mais un certificat de probité. C’est, en somme, la décharge qu’un citoyen obtient lorsqu’il a rempli ses obligations fiscales. Celui qui est en règle n’a rien à craindre. Dès lors, le refus d’identification laisse planer un doute , que veulent cacher ceux qui s’opposent à cette exigence de transparence ?

La démarche du gouvernement traduit au contraire une volonté de clarté. Sans identification, il serait facile d’accuser l’administration d’arbitraire. Avec un système en ligne, accessible à tous, le processus devient traçable, objectif et équitable.

Au final, le débat révèle une contradiction , ceux qui réclament la transparence des institutions refusent d’eux-mêmes de se soumettre à la transparence fiscale. Or, la République a besoin de candidats exemplaires, capables de prouver qu’ils respectent leurs engagements de citoyens.

Le quitus fiscal n’est pas une arme politique. Il est le miroir de la citoyenneté responsable, un gage de crédibilité pour ceux qui aspirent à gouverner.

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