Au Niger, la crise économique s’aggrave de jour en jour, frappant de plein fouet les ménages les plus modestes. Depuis la prise de pouvoir du général Abdourahamane Tiani, les promesses de redressement tardent à se concrétiser.
À Zinder, Rabiatou, 29 ans, tente de survivre grâce à la vente de vêtements d’occasion. Ce jour-là, elle n’a vendu qu’une seule pièce pour 1 000 F CFA. « Nous vivons dans la faim », dit-elle, le regard fatigué. Comme elle, de nombreux petits commerçants voient leurs revenus s’effondrer.
Les sanctions économiques imposées après le coup d’État, bien que levées depuis, ont laissé le pays exsangue. Les prix des denrées ont explosé, le carburant manque, et les activités tournent au ralenti. Dans un contexte de tensions persistantes avec les partenaires occidentaux, le Niger peine à retrouver un souffle.
Malgré les discours rassurants des autorités, le désespoir gagne du terrain, et pour beaucoup de Nigériens, l’attente d’un changement concret devient chaque jour plus insoutenable.
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