La rumeur d’« incendies » et de « manifestations violentes » à Cotonou lancée par Kémi Séba est totalement fausse. Depuis hier, 20 octobre, la capitale béninoise vit normalement : commerces ouverts, marchés actifs, habitants vaquant à leurs occupations quotidiennes.
Pourtant, depuis l’étranger, Kémi Séba publie des messages alarmistes et des images supposées illustrer des violences à Cotonou. Nos vérifications sont formelles : ces photos sont manipulées, probablement générées par intelligence artificielle, et ne correspondent à aucune réalité sur le terrain.
« Le feu a commencé », écrit-il. Une affirmation mensongère destinée à attiser la peur et inciter à la violence.
La population béninoise ne s’est pas révoltée. Aucun carrefour en flammes, aucune manifestation, aucun chaos. Tout ce que Kémi Séba diffuse relève de la désinformation et de la provocation.
Une provocation irresponsable
En appelant la « Génération Z Bénin » à agir et en se présentant comme le guide de mouvements violents imaginaires, Kémi Séba se place hors-la-loi morale et politique. La liberté d’expression ne couvre pas l’incitation à la violence ni la diffusion de fausses informations susceptibles de semer le chaos.
La mise en garde est claire
Les Béninois sont avertis : ne relayez pas ces mensonges, ne cédez pas à la peur fabriquée à distance. La presse et les autorités locales doivent également enquêter sur ces publications et sanctionner toute tentative de déstabilisation.
Kémi Séba est désormais montré du doigt pour sa manipulation éhontée, ses appels à la violence depuis l’étranger et sa totale déconnexion de la réalité béninoise. La vérité est simple : le Bénin ne brûle pas, il vit et travaille.
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