Après Washington, l’Allemagne et l’Italie ont à leur tour appelé, mercredi 29 octobre, leurs ressortissants à quitter le Mali. Cette décision intervient alors que les attaques du Jnim, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans affilié à al-Qaïda, se multiplient autour de Bamako.
Depuis septembre, les djihadistes ont imposé un blocus à la capitale en ciblant les convois de carburant venus des pays voisins. Résultat : la ville est paralysée. Stations fermées, circulation quasi inexistante, coupures d’électricité à répétition et écoles fermées : la vie quotidienne devient de plus en plus difficile.
Les autorités maliennes ont annoncé l’arrivée d’un convoi de camions-citernes escortés par l’armée, tandis que le Niger aurait promis l’envoi d’une centaine d’autres. Sur les réseaux sociaux, des appels à la solidarité régionale se multiplient face à la crise.
Malgré les efforts du pouvoir pour rassurer, la situation sécuritaire et économique reste extrêmement tendue à Bamako.
 
                                                                                                                                                 
				             
				             
				             
				             
                             
                                         
                                         
				            
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