Les autorités nigériennes ont annoncé une série de nouvelles mesures destinées à alimenter le Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, créé en 2023 après le coup d’État militaire. Présentées le 30 octobre à Niamey, ces dispositions visent à renforcer les ressources du pays face aux défis économiques et sécuritaires.
Désormais, tous les salariés, du public comme du privé, verront prélevé 1 % de leur salaire net mensuel. Les membres du gouvernement, responsables d’institutions et dirigeants d’entreprises publiques contribueront davantage, selon un barème spécifique.
Les grandes entreprises des secteurs stratégiques devront verser 1 à 2 % de leur chiffre d’affaires, tandis que les activités d’import-export seront soumises à de nouvelles taxes : 3 à 12 % sur les biens de luxe importés et 4 % sur les produits d’exportation agropastoraux et halieutiques.
Un prélèvement de 0,5 % sur la valeur de chaque marché public et une contribution mensuelle des ONG et associations complètent le dispositif. L’objectif du gouvernement est de mobiliser environ 50 milliards de francs CFA par an (soit un peu plus de 76 millions d’euros).
Depuis sa création, le Fonds de solidarité aurait déjà collecté 33 milliards de FCFA, utilisés pour soutenir les forces de défense et financer plusieurs projets nationaux.
 
                                                                                                                                                 
				             
				             
				             
				             
				             
				             
				             
				            
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