Dans sa chanson « Lonely at the Top », l’artiste nigérian Asake dévoile une facette plus introspective de son parcours vers le succès. Derrière le rythme entraînant et les sonorités afrobeat familières se cache une réflexion profonde sur la solitude que peut engendrer la célébrité, l’ambition, et la quête de richesse.
Dès les premières lignes, le ton est donné : « C’est solitaire au sommet ». Asake exprime clairement ce paradoxe souvent vécu par les artistes et entrepreneurs qui réussissent : plus on grimpe, plus on s’éloigne des autres. Le succès l’isole, et malgré la reconnaissance, il reste seul avec ses pensées souvent centrées sur l’argent, la réussite, et la préservation de ce qu’il a construit.
À plusieurs reprises, Asake répète qu’il ne se préoccupe pas de ce que les autres disent : « Je me fiche de ce qu’ils racontent sur moi » ou encore « Je ne cherche personne, je veux juste de l’argent ». Il revendique une indépendance forte, un détachement face aux jugements extérieurs, renforcé par une philosophie simple : vivre selon ses passions, non celles des autres.
À travers des expressions en yoruba comme « Ọ́lọ-lọlade maa n gb’ọmọ lọ » ou des références culturelles comme « l’ogogoro » (une boisson locale nigériane), Asake ancre sa musique dans ses racines. Il fusionne ainsi modernité et tradition, montrant qu’il peut être un artiste mondial sans renier son identité.
Au-delà de son cadre africain, le message d’Asake touche un public bien plus large : quiconque poursuit ses rêves intensément peut se reconnaître dans cette chanson. Le refrain répété « Je vais le faire pour ce que j’aime » devient un mantra, un rappel que la passion doit rester la boussole, même dans les tempêtes du succès.
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