Face aux critiques incessantes contre les Guépards du Bénin, le journaliste sportif Hugues Mangni Zinsou Zounon sort de sa réserve. Dans un coup de gueule passionné, il appelle à la lucidité et à la reconnaissance des efforts engagés par l’État béninois pour faire avancer le sport.
Les récentes critiques visant les performances des Guépards du Bénin n’ont pas laissé indifférent le journaliste sportif Hugues Mangni Zinsou Zounon. Dans un commentaire ferme et argumenté, il a dénoncé l’attitude de certains supporters qui, selon lui, ont perdu le sens des réalités. Pour ces derniers, perdre face à des nations comme le Ghana, l’Afrique du Sud ou le Nigeria est devenu inacceptable une lecture que Hugues Mangni Zinsou Zounon juge non seulement excessive, mais injuste.
« Le Bénin progresse tellement dans le domaine du sport qu’aujourd’hui, perdre contre des nations comme l’Afrique du Sud, le Ghana ou le Nigeria est perçu comme un scandale », fait remarquer le journaliste, visiblement agacé par le manque de reconnaissance dont souffre l’équipe nationale.
Pour lui, ces critiques occultent les avancées réelles enregistrées ces dernières années, notamment grâce à une volonté politique plus affirmée. Le gouvernement, selon lui, investit massivement dans le développement du sport, aussi bien en infrastructures qu’en accompagnement des fédérations et des athlètes.
Certains observateurs jugent pourtant ces investissements insuffisamment rentables en termes de résultats. Une idée que Mangni rejette :
« On dirait que les autres pays ont arrêté de travailler ou ne mettent plus un sou dans le sport. Or, ce n’est pas le cas. La concurrence est rude. »
Il invite à une relecture honnête de l’histoire du sport béninois. « À en croire certains, nous avons été autrefois brillants. Mais les faits sont là. L’histoire est accessible à tous. Google n’est pas en panne », lâche-t-il avec ironie.
Pour Hugues Mangni Zinsou Zounon, le vrai enjeu aujourd’hui est de mesurer objectivement le chemin parcouru, sans perdre de vue celui qui reste à franchir :
« Il s’agit de notre pays. Critiquer ne suffit pas. Cherchons ensemble des solutions, encourageons ce qui va bien, et travaillons avec rigueur sur ce qui doit s’améliorer. »
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