L’Assemblée nationale du Sénégal se réunit ce lundi 18 août en séance extraordinaire pour examiner plusieurs projets de loi, dont un très attendu sur la protection des lanceurs d’alerte. Le texte prévoit de garantir l’anonymat et la sécurité des personnes qui signalent, dans le cadre de leur travail, des pratiques illicites ou dangereuses pour l’intérêt général.
Pour Jimmy Kande, directeur Afrique de l’Ouest et francophone de la plateforme de protection des lanceurs d’alerte, ce projet constitue une avancée, mais reste trop limité aux questions de corruption et de crimes économiques. Il appelle à élargir la protection à d’autres domaines comme l’environnement, la santé ou les droits humains.
Si la loi est adoptée, le Sénégal deviendra le premier pays francophone d’Afrique subsaharienne à se doter d’un tel dispositif, considéré comme un signal fort dans la région.
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