À moins d’une semaine de l’échéance fixée par le gouvernement libanais à son armée pour présenter un plan de désarmement du Hezbollah, Benyamin Netanyahu a annoncé, lundi 25 août, qu’Israël était prêt à réduire « progressivement » sa présence militaire au Liban si Beyrouth mettait en œuvre ce projet.
Mais du côté du parti chiite, la position reste inchangée. Son numéro deux, Naïm Qassem, a exclu toute remise d’armes, réaffirmant que le désarmement ne pourra être envisagé qu’après la fin de « l’occupation israélienne », la libération des détenus libanais et la reconstruction des villages détruits par la guerre.
Tout en rappelant que « l’armée libanaise demeure la première responsable de la défense du pays », Naïm Qassem a souligné que le Hezbollah resterait un « facteur auxiliaire » tant que l’armée nationale ne disposerait pas des moyens suffisants pour protéger le Liban.
Ces déclarations interviennent à la veille de l’arrivée à Beyrouth de deux émissaires américains, Thomas Barrack et Morgan Ortagus, chargés de transmettre les réponses d’Israël aux autorités libanaises.
Malgré l’ouverture affichée par Netanyahu, la perspective d’un compromis paraît encore lointaine.
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