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AME et fièvre électorale : Quand l’opposition joue avec les espoirs des enseignants

‎Au Bénin, l’actualité sur le reversement des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) refait surface avec une vigueur singulière.
‎Il ne s’agit pourtant pas d’une nouveauté : le gouvernement, qui a recruté près de 32.000 AME, a déjà engagé un processus clair. Plutôt que de précipiter un reversement généralisé qui mettrait en péril les finances publiques, il a choisi la méthode de la responsabilité : améliorer leurs conditions sociales (prise en charge médicale, gratuité scolaire pour leurs enfants, avantages divers) et préparer un plan de reversement viable et durable.

‎Un choix de rigueur : dire la vérité

‎Le gouvernement a expliqué que reverser les 32.000 AME d’un seul coup pèserait lourdement sur le budget national et créerait des risques d’arrêt brutal du processus. D’où une option initiale : procéder par vagues successives, environ 3.000 par an, puis élargir le mécanisme une fois les études budgétaires finalisées.
‎Aujourd’hui, la réflexion évolue même vers une solution plus équitable : patienter pour que tous soient reversés ensemble, afin d’éviter les frustrations et les inégalités.
‎C’est cela, la rigueur de la gouvernance : préserver la soutenabilité budgétaire tout en garantissant la dignité des AME.

‎L’opposition dans la manipulation électoraliste

‎Mais en pleine fièvre électorale, un président de parti de l’opposition a flairé l’occasion. Réunissant dans l’ombre des responsables d’AME, il leur a promis un reversement immédiat et intégral, à condition qu’ils battent campagne pour son candidat à la présidentielle de 2026.
‎Une promesse clandestine, électoraliste et surtout irréaliste. Car comment prétendre reverser 32.000 enseignants sans aucune étude, sans plan budgétaire, sans phasage technique ?
‎C’est le signe d’un populisme brut, d’un calcul politicien qui instrumentalise les attentes légitimes de milliers de familles pour un gain électoral à court terme.

‎Un chef de parti rattrapé par son passé

‎Ce n’est pas la première fois que ce chef de parti fait preuve d’improvisation. Les Béninois se souviennent encore de ses dix années de gestion au sommet de l’État :

‎des scandales financiers à répétition,

‎des projets pharaoniques jamais achevés,

‎des éléphants blancs engloutissant des milliards.
‎Au lieu de bâtir, il a gaspillé. Au lieu de planifier, il a improvisé. Son retour aujourd’hui avec des promesses irréalistes ne fait que confirmer un amateurisme politique qui a déjà coûté cher au pays.

‎La différence entre vérité et illusion

‎Là où l’opposition se contente de slogans et de promesses impossibles, le gouvernement actuel choisit la voie de la vérité : dire ce qui est faisable, expliquer ce qui ne l’est pas encore, et mettre en place des solutions sociales transitoires pour protéger les AME le temps de finaliser un plan solide.
‎C’est aussi cela, la campagne présidentielle : assumer la transparence, refuser de mentir aux populations et montrer que le progrès est possible par la planification et la rigueur.

‎Le peuple béninois sait choisir

‎Les Béninois savent faire la différence entre la démagogie et la responsabilité. Ils savent que le développement ne se construit pas avec des illusions électoralistes, mais avec des choix budgétaires réfléchis, des réformes courageuses et une vision de long terme.
‎Face à un chef de parti prisonnier de son amateurisme et à un gouvernement qui dit la vérité, le choix est clair : continuer sur la voie du progrès déjà amorcé.

‎25 Milliards+ 25 Milliards= ?

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