À quelques mois de l’échéance présidentielle de 2026, l’opposition peine à afficher une ligne claire. Le parti Les Démocrates (LD), principale force de contestation, traverse une zone de turbulences communicationnelles qui jette le doute sur sa cohérence et sa capacité d’organisation.
Jeudi 11 septembre, l’ancien président et leader du parti, Boni Yayi, a dénoncé ce qu’il qualifie de tentatives de la mouvance présidentielle de « débaucher » les députés LD. Selon lui, l’environnement politique serait « malsain » et la majorité chercherait à « déstabiliser » son parti.
Mais cette déclaration entre en contradiction avec une sortie antérieure d’un cadre influent du parti. En effet, il y a quelques mois, l’honorable Kamel Ousangari, invité de l’émission Version originale sur TVC, affirmait publiquement qu’il « ne trahirait pas un secret », avant d’ajouter que ce sont les Démocrates qui allaient déstabiliser la majorité présidentielle. Une vidéo de cette déclaration circule toujours sur les réseaux sociaux, renforçant la perception d’un parti en désordre stratégique.
Cette incohérence fragilise la crédibilité du LD. D’un côté, son président accuse la majorité de manœuvres subversives ; de l’autre, un député de son propre camp avoue des intentions similaires, mais en sens inverse. Résultat , les militants sont désorientés, et l’opinion publique peine à saisir la véritable ligne politique du parti.
Face à ces contradictions, la mouvance présidentielle, elle, affiche une sérénité constante. Plutôt que de s’engager dans des polémiques, elle poursuit ses activités de proximité avec les populations, mobilisant ses bases et consolidant son unité en vue de la victoire de 2026.
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